A chaque moment de son histoire notre petit domaine a su rester sur ses fondamentaux :

Eugène et René les fondateurs.

Eugène a acquis les premières parcelles mais est resté marchand de bois.

René, le premier à exploiter pour en faire son métier.

Il exercera surtout après son retour de la guerre après 5 années de prisonnier, mis à disposition dans une ferme en Tchécoslovaquie. Taille rigoureuse, travail du sol à cheval. Un des premiers au village à chercher à développer la clientèle particulière au point de recevoir à sa table certains clients le dimanche, après l’office célébré par l’abbé Just Liger Bélair.

Trois enfants : Jean (1938-2010), Jacqueline (1946) et Gérard (1948) naîtrons de l’union entre René et Lucienne.

C’est Gérard, s’imaginant électricien, qui se verra, contraint de succéder à son père, Jean ayant décliné l’offre pour s’orienter dans une carrière dans l’Armée de l’Air.

 Gérard développe le domaine

Gérard vinifie pour son compte à partir de 1973, cependant une partie de la production portera les étiquettes de René jusqu’en 1986. Gérard et son épouse Françoise vont parfaitement se compléter, tous deux animés par l’amour de la vigne avant tout. L’un va apporter une touche d’élégance supplémentaire, de souplesse. Le style est plus gourmand. Françoise par son sens du contact développe la clientèle particulière (qui a représenté jusqu’à plus de 70% des ventes).

Techniquement le matériel se modernise, notamment en cuverie dès le début des années 90. Le raisin n’est plus foulé avant cuvage mais juste égrappé. Le pressoir type Vasselin (à plateaux et chaînes, cage ajourée) est remplacé par un pressoir pneumatique. Cuvage bois et ciment, deux modes traditionnels de cuvage en Bourgogne.

Le domaine s’agrandit avec les parcelles de Savigny Les Beaune Les Gravains, Chambolle Musigny Les Charmes notamment.

Pascal, un retour pas vraiment prévu…

Pascal, première vinification en 2005.

Pascal a grandi ‘juste à côté’ de ce métier. Après avoir suivi des études sans rapport avec la vigne et le vin (DUT Mesures Physiques à Reims, Ecole d’ingénieur Matériaux à Dijon) il exerce dans l’industrie (responsable de production, chef de projet productivité) avant d’éprouver le besoin de revenir aux sources début 2004 (passage par le CFPPA de Beaune puis stage au domaine Jacques GIRARDIN à SANTENAY).

Retour par curiosité au tout début, mû par la passion aujourd’hui. Il conserve les bases tout en apportant une sensibilité différente. Rapidement le souhait de revenir à un mode de culture plus proche de ce qu’on pouvait voir avant les années 60 se concrétise.

Les herbicides sont abandonnés à partir de 2006. Après avoir réduit les doses de produits phytosanitaires (pénétrants et systémiques) il bascule sur l’utilisation de produits de contact : bouillie bordelaise et soufre. En 2011, tout le domaine organise sa lutte en utilisant ces produits de contacts ainsi que des tisanes, décoction de plantes ainsi que des préparations biodynamiques.

Les travaux de la vigne et sur les vins sont rythmés en fonction, autant que faire se peut sur les configurations lunaires et planétaires. Beaucoup de formations et d’échanges avec les collègues lui permettent de mieux appréhender la complexité de ce métier. La recherche de l’équilibre dans tous les secteurs est un leitmotiv récurrent.

Les « autres Mugneret » :

Eugène et Eugénie MUGNERET ont eu 5 enfants :

Marie

Georges

Emile

André

René

• Emile fondateur du Domaine Emile MUGNERET
  devenu ensuite Domaine des PERDRIX actuellement géré par le Domaine DEVILLARD.
• André fondateur du Domaine MUGNERET-GIBOURG
  devenu ensuite Domaine Georges MUGNERET-GIBOURG actuellement géré par Marie-Christine MUGNERET-TEILLAUD et Marie-André MUGNERET-NAULEAU.
• René fondateur du Domaine René MUGNERET qui deviendra ensuite le Domaine Gérard MUGNERET actuellement géré par Pascal MUGNERET.